Classification
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règne :
animal -
classe :
insecte -
ordre :
hyménoptère
Caractéristiques
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taille :
de 1,7 à 4 mm -
couleur dominante :
jaune d'or -
couleur secondaire :
certaines têtes tirent vers le marron -
fiabilité de l'identification :
60%
Compléments
Quelques critères glanés deci delà, en essayant néanmoins d’éviter des arguments clairement contradictoires ; l’objectif est ici de mieux cerner le sujet, avec des moyens restant dans le domaine du raisonnable, ceci devant permettre lors d’une prochaine occasion d’avancer vers des photos conduisant à des identifications plus sûres… Et puis l’histoire de ces fourmis jaunes dont une partie sont des parasites (obligatoires semble-t-il) d’autres espèces de fourmis est ébouriffante et, comme elles semblent répandues, il ne reste plus qu’à les découvrir pour la raconter…
Famille Formicidae (fourmis) : antennes avec un coude marqué et un très long article basal (le scape) ; deux mandibules dirigées vers l'avant ; un étranglement du deuxième segment abdominal (le pétiole) et parfois aussi du troisième (le postpétiole) formant le pédicelle.
Sous-famille Formicinae : le pétiole forme une écaille plate et dressée (pas de postpétiole) ; le gastre se compose de 5 segments chez les ouvrières et les reines.
On peut reconnaître tous ces critères sur les photos (plutôt imprécises) présentées.
Genre Lasius : terricole ou dans le bois mort ; tête grosse ; thorax se rétrécissant entre les parties 2 et 3 ; les antennes, composées de 12 segments, sont filiformes ou s’élargissent progressivement vers l’apex (pas de massue) ; le polymorphisme interclasse est peu marqué.
Pour ces critères du genre, l’aspect terricole près d’une souche correspond au lieu des photos, le rétrécissement du thorax se voit bien, les antennes sont filiformes avec une pilosité faible (semble-t-il seulement !) et le polymorphisme des ouvrières parait peu marqué même si certaines ont la tête plus foncée que d’autres.
Lasius flavus et myops : pas de poils dressés ou couchés sur les scapes et sur les joues ; pas de pilosité abondante, juste de la pubescence, colorée avec beaucoup de jaune (qui brille plus à la lumière que pour une espèce avec une plus forte pilosité).
Critères non observables ici, si ce n’est la brillance traduisant une faible pilosité. L’observation sur les photos d’ouvrières à la tête plus petite et de même couleur que le corps, tandis que d’autres ont la tête plus grande, plus foncée ainsi que le thorax ; ce léger polymorphisme de classe est en faveur de L. flavus (en outre L. myops est pour certains auteurs, notamment F. Bernard, une variété de petite taille de L. flavus).
Une confusion est possible avec Lasius umbratus (cependant tout le corps de même couleur et habite des lieux moins humide que L. flavus ; les photos ont été prises non loin des bords de la Chalouette) et rabaudi (appartenant toutes les deux au sous genre de fourmis parasites Chthonolasius), les deux répandues (enfin cela dépend des références…). Par contre, en dehors du travail du sol pour préparer une planche de potager (ayant entrainé les photos), l’affouragement semble souterrain (argument semble-t-il en faveur de L. flavus), Des critères de séparation sont :
— joues et scapes généralement munies de poiles dressés, pétiole vue de face plus haut que large et souvent avec le sommet échancré pour le sous genre Cthonolasius (L. umbratus et rabaudi) ;
— joues et scapes sans poils dressés, pétiole vue de face aussi haut que large pour le sous genre Cautolasius (L. flavus et myops).
Remarques : clé ouvrières Lasius de fort.thomas ==> Lasius flavus ;
clé du genre Lasius de Ferrantia n° 84 (publication du MNHN du Luxembourg) ==> on va jusqu’à 11 (avant dernère étape conduisant à L. flavus), ensuite les photos ne permettent pas de trancher…
En conclusion sujet complexe, notamment par la difficulté à identifier les espèces différentes et à les caractériser, mais des photos plus décisives devraient maintenant être obtenues au gré des rencontres…